La découverte d’un petit champ de gaz hydrogène en 1906 en France (à Vaux en Bugey dans l’Ain) en cherchant du sel, est la première trace de de l’hydrogène. Néanmoins, c’est dans les années 1930 que la présence d’hydrogène naturel fut révélée dans les sédiments du Middle West aux Etats–Unis. Et seulement dans les années 1970, des travaux scientifiques ont confirmé ce fait. Il a ainsi été prouvé que l’hydrogène est présent dans plusieurs zones naturelles.

Une synthèse récente de la littérature scientifique assemble des données et des idées de près de cinq cents publications et livres scientifiques, et démontre de manière convaincante que l’hydrogène est beaucoup plus présent dans la nature qu’on ne le pensait auparavant. L’hydrogène a été détecté à des concentrations élevées, souvent en tant que gaz majeur, dans tous les types de milieux géologiques : sédiments, roches métamorphiques et ignées, socle cristallin, gisements de minéraux et
mines de charbon, réservoirs de pétrole et de gaz et dans les aquifères.

En effet, sa présence sur terre n’est plus une curiosité géologique exceptionnelle, mais une certitude. Il est nécessaire de rechercher, de comprendre, d’expliquer, d’expérimenter, d’investir dans une véritable nouvelle discipline qui peut aboutir à une chaîne d’approvisionnement en énergie propre et renouvelable avec des approvisionnements en hydrogène vert abondants et bon marché.