Le stockage est plus difficile pour l’hydrogène sous forme de gaz, que les autres gaz, du fait de sa très faible densité et de la très basse température de sa liquéfaction.

Le transport, la livraison et le stockage d’hydrogène sous pression sont des pratiques bien connues depuis
de très nombreuses années ; ils se font avec des bouteilles cylindriques, en acier (types I et II)
généralement remplis à 20 MPa et assemblées à l’intérieur de cadres métalliques. L’inconvénient de
ces systèmes est leur encombrement et surtout leur poids qui résulte de l’utilisation d’aciers à bas
niveaux de contraintes pour éviter la fragilisation par la corrosion fissurante l’hydrogène.

Il existe plusieurs type de stockage, appelés classes de réservoirs : le stockage mobile, dont le réservoir d’hydrogène se trouve sur le toit ou sous les sièges arrières, selon le véhicule. Il y a le stockage stationnaire, dans des stations de remplissage qui doivent posséder d’unités de compression et de réservoirs de stockage de grande capacité, pour les véhicules qui vont « à la pompe ».

Pour parfaire les capacités des solutions de stockage, il semble intéresser de combiner plusieurs voies. Il y a la combinaison Haute Pression et Basse Température pour augmenter la masse volumique de l’hydrogène stocké. Il existe, également, la combinaison hydrure et haute pression, afin d’absorber l’hydrogène.