Pour protéger notre environnement, réduire les émissions de dioxyde de carbone, CO2, dans l’atmosphère est l’un des principaux défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés. Cela concerne les émissions de CO2 des chaufferies, des centrales thermiques, de la fabrication de matériaux, de l’industrie chimique ainsi que des unités produisant de l’hydrogène à partir d’hydrocarbures.

Lors de la production par vaporeformage à la vapeur ou oxydation partielle, le CO2 peut être capté lors de l’étape de purification de l’hydrogène. Cela peut être fait par plusieurs méthodes : méthanisation et adsorption des composés les plus lourds, dont le CO2, sur des lits de tamis moléculaires suivant le procédé PSA

Le CO2 est stocké géologiquement de deux façons : par l’eau de mer et dans les sous-sols.

Le captage et stockage a été valorisé par l’ADEME à 60 € la tonne en 2013. Aujourd’hui, les coûts de captage varient entre 15 € par tonne récupérée dans une usine à gaz, jusqu’à 100 € par tonne dans une aciérie et même 120 € dans une cimenterie.

Le stockage géologique consiste en quelque sorte à restituer une partie du carbone qui y est extrait sous forme d’hydrocarbures ou de charbon au sol sous forme de CO2. C’est un processus limite acceptable pour les industries qui ne peuvent pas se passer d’émissions de CO2 : le raffinage des énergies fossiles, comme lors de la cimenterie, les matériaux de construction, la métallurgie, l’industrie chimique, le traitement des déchets, la production d’ammoniac ou encore l’extraction du gaz naturel.