La start-up américaine ZeroAvia est l'une des trois compagnies retenues par l'administration britannique, aux côtés de Cranfield Aerospace Solutions et Exeter Airport.

Comme l’indique la CAA, l’aviation civile britannique, qui a lancé en novembre dernier le programme Hydrogen Challenge*, plusieurs partenaires vont l’aider à préparer l’arrivée de l’hydrogène. « Étant donné que nous effectuons déjà des essais en vol et que nous travaillons avec la CAA à la certification de notre premier groupe motopropulseur, le moment est venu de passer à l’action », commente Paul Harper, directeur de la certification chez ZeroAvia.  

L’entreprise a déjà fait voler un prototype de système dans un banc d’essai Dornier 228 sous un permis de vol CAA et a soumis sa demande de certification de son premier moteur de 600 kW, le ZA600. ZeroAvia travaillera avec l’Autorité de l’aviation civile du Royaume-Uni pour identifier les risques et les mesures de sécurité associées à l’adoption d’un groupe motopropulseur hydrogène-électrique. La collaboration aidera le régulateur à s’assurer que la réglementation est adaptée à l’objectif et à faire face aux défis associés à l’introduction de l’hydrogène. La CAA va donc mettre en place un « bac à sable réglementaire », un procédé assez courant dans la « fintech », qui permet de faire évoluer la législation, sans pour autant empêcher les start-ups d’innover. La démarche vise à accélérer l’introduction de nouvelles technologies. 

*Doté d’un budget de 940 000 livres et supervisé par le ministère de la science, de l’innovation et de la technologie