Bien qu’étant l’un des rares acteurs de l’automobile à proposer une berline à pile à combustible, avec la Mirai, Toyota n’écarte pas la piste du moteur thermique brûlant de l’hydrogène. Il travaille en fait depuis 2017 sur ce procédé. Il y a quelques mois, le géant japonais a d’ailleurs étrenné la technologie sur une Corolla Sport, en championnat Super Taikyu.

La Yaris GR reprend le même moteur à essence 1,6 L de 3 cylindres, qui a été modifié au niveau de l’injection. L’hydrogène brûle plus vite que l’essence et préserve le bruit et les sensations d’un moteur thermique, avec moins de pollution. Toyota veut montrer sur les circuits que cette solution a du potentiel. On peut imaginer que la Yaris GR va rouler elle aussi au Japon.

Rappelons que d’autres constructeurs de l’archipel veulent tester aussi ce type de motorisation en compétition, comme Subaru et Mazda dans l’auto (ainsi que Yamaha et Kawasaki dans la moto). Pour sa part, la marque Lexus a choisi de sortir des sentiers battus. Le ROV (Recreational Off-highway Vehicle) est un engin que l’on pourrait croiser au milieu des dunes dans un désert. Mesurant 3,12 m de long pour 1,72 m de large et 1,80 m de haut, il ne craint ni les pierres, ni la boue. Et pour amplifier le plaisir, tout en respectant la nature, la marque a donc choisi d’embarquer un moteur à hydrogène. Lexus affirme qu’on est proche du zéro émission, avec une quantité négligeable d’huile moteur brûlée durant la combustion. Le constructeur précise que c’est un moteur d’1 litre de cylindrée alimenté par un réservoir stockant de l’hydrogène à haute pression.