En marge de la présentation de ses résultats, le groupe a indiqué que le partenariat avec le conglomérat indien Adani* pour créer un géant de l’hydrogène vert est suspendu dans l’attente des conclusions d’un audit à propos de ce conglomérat, accusé de fraude comptable. C’est ce qu’a annoncé le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné. Le contrat « n’a pas été signé et ne va pas être signé », « c’est on hold »» » (en pause), a résumé l’entreprise aux journalistes après la présentation des résultats records de la compagnie française (20,5 milliards de dollars de bénéfice net et 36 milliards hors éléments exceptionnels). Le 3 février déjà, le groupe avait publié un communiqué. « Les investissements réalisés par TotalEnergies dans les entités d’Adani ont été effectués dans le plus strict respect des lois applicables – notamment indiennes – et des processus de gouvernance interne de la Compagnie. Les due diligences menées à l’occasion de ces investissements par TotalEnergies, jugées satisfaisantes, étaient conformes aux meilleures pratiques et tous les documents pertinents dans le domaine public ont été dûment examinés, notamment les documents détaillés communiqués aux autorités réglementaires, conformément aux lois applicables. TotalEnergies se félicite de l’annonce faite par Adani de confier une mission d’audit général à l’un des six grands cabinets d’audit financier mondiaux », peut-on lire. TotalEnergies et Adani sont lié dans le GNL, le gaz naturel comprimé, le solaire et comptaient étendre leur collaboration à l’hydrogène. Le groupe indien est dans la tourmente depuis la publication le 24 janvier d’un rapport de Hindenburg Research faisant état de « manipulation éhontée des actions » et de « fraude comptable sur plusieurs décennies. »