Ce producteur américain utilise le gaz issu de la décomposition de déchets verts et organiques pour les transformer en carburants de synthèse ou en hydrogène. Une formule qui rencontre un certain succès aux Etats-Unis et à l’international. Les dernières annonces de Raven SR concernent le domaine de l’aviation, avec d’une part la fourniture de carburants de synthèse pour les compagnies ANA (All Nippon Airways) et JAL (Japan Airlines) – avec dans les deux cas 50 000 tonnes dès 2025 et 200 000 tonnes par an au bout de 10 ans – et d’autre part une collaboration avec H3 Dynamics pour décarboner les opérations au sol dans les aéroports. Ce dernier contrat concerne l’Asie, l’Europe et les Etats-Unis. Les carburants synthétiques concernent aussi le transport routier, avec par exemple du Diesel renouvelable élaboré pour Emerging Fuel Technologies. La compagnie, qui est soutenue par le pétrolier Chevron et par Hyzon Motors, collabore évidemment avec ces partenaires. Ils sont concernés par un site de production en Californie du Nord, qui sera opérationnel en 2024. 100 tonnes par jour de déchets y seront converties en hydrogène pour alimenter des stations. Pour sa part, Hyzon ambitionne de développer 100 hubs de ce type aux USA.  A noter que le japonais Itochu et le coréen Samsung font aussi partie des actionnaires. Au-delà de l’Amérique, Raven SR vise également l’Europe avec son procédé « waste to hydrogen ». La société y a ouvert une filiale en Espagne, qui vient de recevoir une subvention de l’Union Européenne pour ouvrir un site de production dans la province d’Aragon.