En collaboration avec l'Institut de technologie de Tokyo, le constructeur japonais a développé des matériaux solides de conversion ascendante de photons aux performances exceptionnelles qui peuvent améliorer l'efficacité de la photosynthèse artificielle.

Par la photosynthèse artificielle, reproduisant à la base un phénomène naturel chez les plantes, l’eau est divisée en oxygène et en hydrogène. Si ce dernier est combiné ensuite avec du CO2, on peut dès lors produire des composés bruts, tels que des oléfines, pour les résines. C’est ce que recherche Nissan, qui vise à atteindre la neutralité carbone tout au long du cycle de vie de ses produits d’ici 2050. Cette nouvelle technologie contribuera aux objectifs du groupe en améliorant l’utilisation du CO2 comme matière première, ce qui peut réduire la dépendance aux combustibles fossiles dans la fabrication de résines et d’autres produits. Comme quoi l’hydrogène peut avoir d’autres applications au sein de l’industrie automobile.