Porté en France par l'Université du Mans, le projet européen MOST-H2 (novel Metal-Organic framework adsorbents for efficient STorage of Hydrogen) permettra d'explorer un stockage solide, innovant et à faible coût utilisant une nouvelle génération de matériaux.

Doté d’un budget de 6 millions d’euros, le projet réunit 14 partenaires autour de la Grèce, qui en assure la coordination, et durera 4 ans. En France, c’est l’IMMM (Institut des Molécules et Matériaux du Mans) qui porte ce projet. Il s’agit de développer, valider et démontrer l’intérêt d’un mode de stockage solide* à partir de matériaux poreux. Ces derniers permettraient de stocker d’importantes quantités d’hydrogène sous forme de monolithe dans un cylindre.

Schématiquement, on pourrait stocker l’équivalent de 5 kg d’hydrogène stocké à 700 bars (soit, 120 litres) dans un cylindre de 10 kg et à une pression de 100 bars. Autrement dit, on embarquerait plus d’hydrogène dans moins de volume. Le débouché idéal serait celui du train à hydrogène, où le stockage fait l’objet d’intenses discussions.

*Plus exactement, un stockage cryo-adsorbant d’H2 innovant et à faible coût utilisant une nouvelle génération de matériaux appelé MOF (Metal Organic Framework).