Le 9 décembre, un accord a été signé pour entériner la suppression de 750 emplois (sur 1 250) à l’usine Bosch de Rodez (Aveyron). C’est la conséquence du déclin du Diesel, qui était le point fort de ce site industriel. Pour pérenniser les 500 postes qui restent, le groupe allemand – qui emploie 7 000 personnes dans l’Hexagone – a fait des choix audacieux.

Ainsi, la production-phare sera une nouvelle activité d’assemblage de piles à combustible destinées à des moteurs à hydrogène de conteneurs frigorifiques. Un marché nouveau et hypothétique, mais dans lequel la direction de Bosch place beaucoup d’espoir et la majorité des emplois à pérenniser. L’entreprise a aussi fait le choix – rare et notable – de réinternaliser des productions automobiles qui avaient été sous-traitées.