Piloté par le NREL (National Renewable Energy Laboratory), un laboratoire du ministère américain de l'énergie (DOE), le projet HyBlend doit évaluer la compatibilité du réseau américain de gazoducs avec l’hydrogène.

Il faut savoir que les États-Unis disposent d’un vaste réseau d’environ trois millions de kilomètres de gazoducs, mais de seulement 1 600 kilomètres de conduites dédiées au transport de l’hydrogène. Il y a donc un intérêt à étudier l’injection d’hydrogène dans les tuyaux existants. Le projet HyBlend permettra de tester les matériaux des pipelines dans diverses concentrations d’hydrogène et à des pressions allant jusqu’à 100 bars. Au-delà de l’évaluation des capacités techniques des équipements, HyBlend doit aussi permettre de déterminer les coûts du mélange gaz/hydrogène (en fonction de la pression d’injection et de la concentration en hydrogène), mais aussi son potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre par rapport à d’autres sources d’énergies.