La start-up fondée par Olivier Savin (ex-Dassault) a pour ambition de produire des centaines de petits avions à hydrogène à Toulouse. Ainsi, une équipe de 15 personnes travaille au développement de ces futurs avions, dont une moitié de jeunes diplômés de l'Isae-Supaéro mais également des ingénieurs seniors passés par les grands noms de l'aéronautique.

Avant le premier vol expérimental du futur avion, prévu fin 2024, Blue Spirit Aero testera les différentes composantes de l’appareil, notamment sa pile à combustible sur un avion de voltige du Basque Aéro Mécanic’s avec le soutien de la Région Occitanie.

D’ici la fin de l’année, la start-up devrait faire voler une maquette à échelle réduite de trois mètres d’envergure et télé pilotée via un partenariat avec le fabricant de drones Delair. Techniquement, Blue Spirit Aero a fait le choix de douze petits moteurs répartis sur les deux ailes de l’aéronef. La pile à combustible fournissant trois fois plus d’énergie qu’une batterie, ces petits avions pourront voler 700 kilomètres à 230 km/h avec trois heures d’autonomie.

La société intégrera par ailleurs le futur campus hydrogène construit au coeur de l’aéroport de Francazal. L’objectif est de produire 10 avions par an en 2025 et jusqu’à 200 à l’horizon 2030. La cible visée est celle des aéroclubs.