Dans le cadre du projet HyMeet, le CETIM (Centre technique des industries mécaniques) va se doter d’un centre d’ingénierie et d’essais des matériaux pour faire bénéficier à la filière mécanique française d'une expertise dans le domaine de l’hydrogène. Cet investissement (11 M€ au préalable, 25 M€ au total sur 4 ans) est réalisé à la demande des industriels du secteur. Et il sera implanté en région Pays de la Loire, qui a une stratégie ambitieuse dans l'hydrogène.

Dans le cadre du projet HyMEET (Hydrogen Material and Equipement Engineering and Testing Center), il s’agit de doter la mécanique française des moyens et des compétences pour assurer la maîtrise technologique des changements qu’impose l’utilisation de l’hydrogène sous ses formes gazeuse et liquide. Le CETIM rappelle que l’industrie mécanique intervient à tous les stades de la chaine de valeur « Hydrogène ». Celle-ci doit cependant adapter les produits et notamment les équipements fluidiques (les tuyaux, compresseurs, pompes, détendeurs, réservoirs de toutes tailles, de tous matériaux et pour tous les environnements).

Le centre Hymeet appuiera les nombreuses professions mécaniciennes à relever les défis technologiques et économiques pour profiter des opportunités qu’offre ce marché. Le CETIM peut déjà s’enorgueillir d’un soutien de poids. Airbus est en effet partenaire du projet. L’avionneur, qui vient d’ouvrir à Nantes l’un de ses deux Zero Emission Development Center, travaille justement sur le stockage de l’hydrogène liquide. « Hymeet nous aidera à dimensionner et optimiser les architectures de nos réservoirs et systèmes de distribution… Il s’agit ainsi de contribuer à la réussite de l’avion Zéro émission », explique Loïc Buffet, Chef de projet ZEDC. Et de préciser : « un premier vol de démonstration est d’ailleurs prévu dès 2026 ».