L’opérateur, qui pilote la plus grosse flotte de taxis à hydrogène au monde, va recevoir 12 millions de la part de McPhy et 8 millions de la part de HRS (dont 2 de la holding détenue par le PDG de la société). Des sommes qui viennent s’ajouter à la levée de fonds de 80 millions en début d’année. Ce sont donc 20 millions d’euros au total qui viennent enrichir la cagnotte de Hype, sous forme d’obligations convertibles. Ce volet financier n’est qu’une partie de l’accord conclu avec l’opérateur de taxis.

McPhy a en effet signé un accord stratégique qui comporte deux autres volets : un d’ordre commercial avec la sécurisation de commandes fermes à court terme en 2022, et l’accès privilégié à un potentiel de marché représentant une cinquantaine de stations hydrogène grande capacité et 15 à 25 mégawatts d’électrolyse à horizon 2025 ; et l’autre plus technologique, axé sur la mutualisation des expertises, dans une logique de standardisation des équipements, d’amélioration des performances techniques et d’accroissement de leur compétitivité économique.

Pour sa part, HRS va procéder à l’installation de 8 stations de distribution d’hydrogène vert entre 2022 et 2023 en Ile-de-France. L’accord conclu avec Hype engage ce dernier à s’approvisionner exclusivement auprès de HRS, au titre des 5 prochaines stations 200 kg/jour dont elle aurait besoin dans le cadre de son activité en France, ainsi que pour une négociation avant la fin 2022 d’un accord-cadre de co-exclusivité visant le déploiement commun d’un minimum de 50 stations HRS.

Le communiqué rappelle que l’ambition de Hype est de déployer 10 000 taxis hydrogène et 20 stations grande capacité pour les JO de Paris 2024 et de s’implanter dans 15 autres villes à travers le monde, sur des zones cibles comme l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la Belgique ou le Royaume-Uni d’ici fin 2024. Ce plan de croissance devrait représenter d’ici la fin 2025, un total de 40 000 véhicules en usage taxi et près de 100 stations. Il bénéficie du soutien d’actionnaires de premier ordre, dont notamment la Banque des Territoires (CDC).