Le groupe Freudenberg se positionne de plus en plus dans l’hydrogène, à travers des piles à combustible mais aussi les joints d’étanchéité qui vont permettre de répondre à d’autres marchés que la mobilité. Alors que le moteur thermique est amené à décliner, en raison de la montée en puissance de l’électrique, le site de Chamboret, en Haute-Vienne va se diversifier. Les joints plats vont ainsi être adaptés pour les électrolyseurs. La société mène la transformation dans le cadre du projet Ovide H2, qui a été retenu par France 2030.  Le groupe doit développer de nouveaux matériaux et process adaptés au monde de l’hydrogène, mais aussi investir dans des moyens humains, avec l’acquisition de nouveaux talents capables d’accompagner à la fois la montée en puissance des compétences et la future croissance de l’entreprise. L’hydrogène est « l’énergie du futur, selon Christian Favetto, le directeur du site, cité par France Bleu. « Elle sera sous peu très demandée par l’industrie sidérurgique, la papeterie ou encore le béton. De grandes consommatrices d’énergie », souligne-t-il.