Alors qu’un nombre croissant de pays se positionne sur l’hydrogène vert, c’est au tour de l’Afrique du Sud de se rêver en futur producteur mondial. Le pays bénéficie de conditions climatiques idéales pour développer de l’hydrogène vert à partir du solaire et de l’éolien. Sans compter que ses mines produisent les plus grosses quantités au monde de platine, un métal utilisé dans les machines pour séparer l’oxygène de l’hydrogène. Pour le moment, le charbon reste omniprésent et l’Afrique du Sud se place au 12ème rang des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre. Néanmoins, le géant pétrochimique sud-africain Sasol a lancé des études de faisabilité pour la construction d’unités de production et d’export d’hydrogène vert. Le groupe a signé un accord avec Toyota pour développer cette forme d’énergie dans le transport par camions dans le pays.