Le secteur européen de l'automobile a convaincu ses homologues de l'électricité, de l'éolien et de la recharge de signer un appel pour demander à la Commission d'augmenter le nombre de bornes et de stations à hydrogène.

Jusqu’à présent, ce discours était porté par l’ACEA, l’association européenne des constructeurs automobiles. A de nombreuses reprises, elle s’est plainte du manque de cohérence entre, d’un côté, des objectifs ambitieux en matière de décarbonation des transports et, de l’autre, un manque d’investissement dans les points de charge.

Cette fois, l’ACEA est rejointe par l’association européenne des équipementiers automobiles (CLEPA), mais aussi les organismes qui fédèrent les secteurs de l’électricité (Eurelectric), de l’éolien (WindEurope) et des bornes de recharge (ChargeUp Europe). Le souhait étant que Bruxelles revoie ses ambitions à la hausse. Pour le moment, la Commission s’est contentée de réviser sa directive sur les infrastructures d’énergies alternatives (AFIR).

Selon les signataires, le développement de l’infrastructure – bornes de recharge et stations d’hydrogène – devraient se faire au même rythme que les efforts demandés aux industriels. Il faut non seulement aller plus vite, mais déployer aussi les énergies renouvelables venant alimenter ces mêmes infrastructures. Au passage, la lettre commune égratigne la Commission, en demandant à ce qu’on n’oublie pas l’usager final et qu’on lui garantisse un écosystème abordable avec la liberté de choix de l’opérateur.