Les deux groupes ont signé une convention de partenariat afin de proposer au secteur du fret ferroviaire de l’hydrogène renouvelable, en alternative au diesel.

Selon les termes de ce partenariat, Alstom va se concentrer sur le développement d’une chaîne de traction avec un système de piles à combustible de forte puissance pouvant alimenter des locomotives électriques dans des secteurs non électrifiés. Alstom a entamé dès 2013 sa stratégie hydrogène avec le développement du train Coradia iLint. Il a procédé en 2021 à l’acquisition du fabricant de piles à combustible Helion Hydrogen Power.

Pour sa part, ENGIE fournira de l’hydrogène renouvelable pour cette solution via le déploiement d’une chaîne logistique innovante. Le groupe avait collaboré avec Alstom, lors de l’essai du Coradia iLint aux Pays-Bas en 2020. Il prévoit de développer d’ici 2030 une capacité de production d’hydrogène renouvelable de 4 GW, et de disposer de 700 km de réseaux d’hydrogène dédiés et d’1 TWh de capacités de stockage. Le marché cible est celui des grands pays de fret ferroviaire européens.