L'avionneur européen Airbus a signé un protocole d'accord avec plusieurs partenaires (Avinor, SAS, Swedavia et Vattenfall) avec pour ambition de déployer l'infrastructure de remplissage pour les avions dans les aéroports en Suède et en Norvège.

L’Europe du Nord est bien partie dans la course pour l’avion à hydrogène, notamment avec le projet BSR Hyairport couvrant la mer Baltique, en partenariat avec des aéroports de plusieurs pays européens (Allemagne, Pologne, Lettonie, Lituanie, Estonie, Suède, Finlande). Dans le cas du projet impliquant Airbus, deux pays sont concernés et pas moins de 50 aéroports ! « La Norvège et la Suède font partie des régions les plus exigeantes en matière d’aviation et disposent d’un grand potentiel de production d’hydrogène à partir de sources d’énergie renouvelables », relève Guillaume Faury, le patron du groupe aéronautique. Et ce partenariat « s’inscrit parfaitement dans la stratégie de déploiement d’écosystèmes aéronautiques à hydrogène dans les régions du monde les plus adaptées ».  

La coalition est pertinente. Swedavia, Avinor (propriétaire de 43 aéroports en Norvège) et SAS (Scandinavian Arlines) ont déjà établi des collaborations fructueuses dans le domaine de l’aviation sans énergie fossile. Ces acteurs nordiques se réjouissent de l’arrivée de Vattenfall, producteur d’énergie qui s’investit dans le renouvelable, et surtout Airbus qui prépare l’avion à hydrogène à l’horizon 2035. A travers son programme « Hydrogen Hub at Airports », Airbus a signé des accords avec des partenaires et des aéroports dans dix pays, dont la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, Singapour, la Corée du Sud, la Suède et le Royaume-Uni.