Le groupe va mettre en place deux unités de production d'hydrogène (avec séquestration de carbone) et les infrastructures associées, dans le parc industriel chimique de Shanghaï*. La mise en service démarrera à partir de fin 2023.

A travers une de ses filiales, SCIPIG (Shanghai Chemical Industry Park Industrial Gases), Air Liquide va investir plus de 200 millions d’euros dans la construction de ces deux unités de production d’hydrogène. Il y aura un bénéfice environnemental à la clé, car elles ont été conçues pour remplacer l’approvisionnement provenant d’une unité de gazéification de charbon appartenant à un tiers. Mais surtout, ces nouvelles unités de vaporeformage seront également équipées d’une technologie de captage et de recyclage de CO2. Cela permettra d’éviter l’émission de 350 000 tonnes de gaz carbonique par an, ce qui est comparable aux émissions associées à la consommation d’électricité de 1 million de ménages chinois.

Les unités seront par ailleurs connectées au réseau local existant de SCIPIG, qui exploite déjà deux unités de production d’hydrogène et trois unités de séparation des gaz de l’air dans le parc industriel. Dans le cadre de contrats d’une durée de plus de 15 ans, ces unités produiront de l’hydrogène et du monoxyde de carbone pour Covestro China et Shanghai Lianheng Isocyanate Company (SLIC, une coentreprise gérée par BASF et Huntsman) qui sont implantés dans le Parc, ainsi que pour la mobilité des clients de l’industrie et de l’électronique dans la mégapole du delta du Yangzi. La capacité totale de production d’hydrogène sera d’environ 70,000 Nm3/h. L’entrée en exploitation de ces unités se fera par étapes, à partir de la fin 2023.

*Air Liquide y joue un rôle actif depuis 1996