Dans une lettre ouverte publiée le 3 mai, plusieurs organismes liés au transport appellent d’urgence les États membres de l’Union Européenne et le Parlement européen à fixer des objectifs ambitieux et opportuns pour le déploiement d’infrastructures de recharge pour carburants alternatifs.

Le courrier en question a été cosigné par l’IRU (Union internationale des transports routiers), l’ACEA (European Automobile Manufacturers’ Association), l’ONG T&E (Transport & Environment) et Hydrogen Europe. Les quatre organisations réclament des objectifs pour l’établissement d’un réseau complet, fiable, uniformément réparti et interconnecté d’infrastructures de carburants alternatifs dans toute l’UE. Il s’agit bien à la fois des bornes de recharge pour les véhicules à batterie, mais également de stations hydrogène. Les organisations insistent sur la nécessité de s’appuyer sur les deux modes d’électrification et les infrastructures qui vont avec.

La lettre ouverte réclame des objectifs chiffrés et faisant force de loi à partir de 2025 pour équiper les corridors européens. Elle propose aussi d’intégrer les noeuds urbains. Le courrier demande la prise en compte de la dorsale européenne (projet de pipelines dédiés à l’hydrogène) et une meilleure harmonisation des différents plans nationaux sur l’hydrogène.

L’Europe a proposé de réviser la directive AFIR, publiée en juillet 2021. La législation qui en découlera suscite beaucoup d’attentes.