Le Canada et l'Allemagne ont annoncé la création d'une "alliance pour l'hydrogène" ouvrant la voie à une "chaîne d'approvisionnement transatlantique", à l'heure où l'Europe cherche à réduire sa dépendance aux énergies fossiles russes.

« C’est un vote de confiance envers le Canada comme leader en énergie propre », a souligné le Premier ministre canadien Justin Trudeau lors d’une conférence de presse en présence du chancelier allemand Olaf Scholz. « Nous devons parler des contraintes à court terme et du gaz naturel liquéfié (GNL), mais à long terme, le véritable potentiel réside dans l’hydrogène vert provenant des provinces atlantiques », a quant à lui estimé Olaf Scholz.

A travers ce partenariat, Ottawa vise à devenir « un important exportateur d’hydrogène et de technologies propres associées », ce qui intéresse tout particulièrement Berlin qui cherche à « importer des quantités importantes d’hydrogène renouvelable pour décarboner son industrie » mais aussi s’émanciper des énergies russes. Les premières livraisons d’hydrogène sont prévues pour 2025, selon une déclaration d’intention commune signée à Stephenville (Terre-Neuve-et-Labrador) par Olaf Scholz, en visite pour trois jours dans le pays, et Justin Trudeau.