Alors que l’entreprise nantaise Lhyfe a inauguré, fin septembre, son prototype Sealhyfe de production d’hydrogène renouvelable en mer, elle a annoncé dernièrement une collaboration avec le grand port de Saint-Nazaire.

Cette collaboration doit permettre d’identifier des espaces et équipements portuaires susceptibles d’accueillir des prototypes en développement et de tester les solutions innovantes. Le partenariat porte également sur l’identification des besoins industriels liés à la construction d’équipements destinés à la production massive d’hydrogène en mer et sur les infrastructures portuaires nécessaires à la production, à la mise à l’eau et à l’intégration de ces futurs équipements.

Par ailleurs, les deux parties associeront leurs réflexions autour de la question du rapatriement à terre de l’hydrogène renouvelable produit massivement en mer afin de définir les besoins industriels, logistiques nécessaires à la réception et à l’injection du gaz au sein du réseau terrestre.

Lhyfe envisage de développer et d’opérer des plateformes de production d’hydrogène renouvelable en mer sur des structures fixes existantes, ou sur des fondations de type posées ou flottantes. À horizon 2030-2035, ce mode pourrait représenter une capacité installée additionnelle d’une puissance de l’ordre de 3 GW. Pour sa part, le port de Nantes Saint-Nazaire a pour ambition de devenir le premier grand port hydrogène de l’Atlantique. Il est déjà fortement engagé pour la transition énergétique du Grand Ouest.