Une sélection de rapports et études parus au mois de novembre, notamment des publications de l'AIE, Concawe et Aramco ...

World Energy Outlook 2022

Agence Internationale de l’Energie

L’Agence Internationale de l’Energie a publié son rapport annuel sur l’énergie, étudiant trois scénarios différents : le scénario qui suit la trajectoire des politiques actuelles (Stated Policies Scenario, STEPS), le scénario qui suit les objectifs annoncés par les Etats (Announced Pledges Scenario, APS) et le scénario zéro émissions en 2050 (NZE). L’Agence indique que de nouvelles politiques sur les principaux marchés de l’énergie contribuent à propulser les investissements annuels dans les énergies propres à plus de 2 000 milliards USD d’ici 2030 dans le STEPS, soit une augmentation de plus de 50 % par rapport à aujourd’hui. D’autre part, le rapport souligne que les chaînes d’approvisionnement de certaines technologies clés – notamment les batteries, le solaire photovoltaïque et les électrolyseurs – se développent à un rythme qui permet de considérer une trajectoire mondiale de réduction des émissions plus importantes que lors des précédents exercices. 

Etude technico-économique sur la production et les imports européens d’e-fuels d’ici 2050

Concawe et Aramco

Concawe (une division scientifique de l’association Fuels Europe) et le groupe Aramco ont publié une évaluation technico-économique du déploiement des carburants de synthèse en Europe à horizons 2030 et 2050, à la fois sur le plan de la production domestique et des imports. Le rapport établit une synthèse (p.3) du rendement énergétique des différents carburants de synthèses (hydrogène, e-ammoniac, e-méthane, e-méthanol, méthanol vers diesel, méthanol vers kérosène, diesel par Fischer-Tropsch, kérosène par Fischer-Tropsch, et éthers diméthyliques d’épolyoxyméthylène/OMEx), selon que le carbone utilisé vienne d’une source concentrée (CO2 industriel « inévitable ») ou capturé directement dans l’air (DAC). L’ensemble des modes de production de carburants de synthèse permettrait d’atteindre une réduction de CO2 supérieure à 70% par rapport au contrefactuel fossile, et pourraient donc être comptabilisés comme RFNBO.