Les équipes de l’entreprise La Française de l’énergie (FDE) ne s’attendent pas à découvrir ces réserves colossales d’hydrogène natif dans le bassin minier lorrain, situé dans l’est de la France. Si cette trouvaille est confirmée, elle pourra soutenir grandement la transition énergétique en Europe.

Pour remplacer les sources d’énergie fossiles, des chercheurs continuent de travailler à trouver des alternatives plus propres. Les technologies qui récupèrent les énergies renouvelables (solaire, éolienne, hydroélectrique, etc.) se développent beaucoup actuellement. Mais elles ne sont pas suffisantes afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. La filière hydrogène commence également à évoluer. Cependant, l’hydrogène gris domine encore dans ce secteur, bien que des ingénieurs se tournent progressivement vers la production d’hydrogène vert. Dans ce contexte, la découverte d’importantes quantités d’hydrogène natif dans les sous-sols autour d’un des puits du bassin minier lorrain, en Moselle, pourrait améliorer le paysage énergétique européen et mondial. Estimées à 46 milliards de tonnes, ces réserves ont été dénichées par hasard par l’entreprise FDE, en collaboration avec des chercheurs du CNRS et de l’Université de Lorraine, dans le cadre du projet de recherche Regalor (Ressources Gazières de Lorraine). Le point sur cette trouvaille.