Dans le sillage de ses propres études, France Hydrogène a présenté les résultats de son plus important diagnostic des besoins de recrutement et de formation de la filière. Si la croissance est certaine, elle demeure difficile.

Entre 2019 et 2022, le nombre d’offres d’emploi concernant la production de dihydrogène (H2) s’est accentué de 77 %, un phénomène principalement dopé par les investissements de l’État dans le développement d’une filière décarbonée. En 2022, la filière comptabilisait 5 800 emplois directs, près d’un doublement en un an, mais encore loin des 100 000 attendus d’ici à 2030, et recherchait 6 800 professionnels supplémentaires. Cette croissance n’est pas sans encombre : 85 % des métiers sollicités par cette dynamique d’embauche restent en « forte » ou « très forte tension ».