Pas de remise en cause du train à hydrogène
L’événement Le Mans Hydrogène sera d’ailleurs l’occasion, le 27 septembre, de remettre le sujet sur les bons rails. En clôture de cet événement, il y aura en effet une session sur l’hydrogène et le ferroviaire. Elle fera intervenir Stéphane Kaba, IPCEI Hydrogen Program Director chez Alstom ; Philippe Perrier, Responsable de Lot Technique Projets « Train Hydrogène » – Centre d’Ingénierie du Matériel SNCF chez SNCF Mobilités ; et Philippe Tardivon, Chef de projet Regiolis H2, à la SNCF.
La table ronde sur le train à hydrogène est un rendez-vous récurrent de ce symposium, plutôt axé sur la mobilité. Elle sera d’autant plus suivie que bon nombre d’observateurs ont cru comprendre que le train à hydrogène était remis en cause en Allemagne, le pays qui a justement favorisé ce type de mobilité. En fait, il n’en est rien. Alstom n’a jamais prétendu que le train à hydrogène répondait à tous les besoins. Et l’industriel est en phase avec la LVNG qui a préféré le train à batteries pour certaines lignes de ce Land. Le buzz médiatique a beaucoup surpris Alstom, d’autant que le train allemand – le iLint Coradia – continuera à circuler dans cette même région d’Allemagne.
La table ronde du 27 sera donc l’occasion pour Stéphane Kaba de rappeler que le groupe a en portefeuille tous types de trains, électriques comme à hydrogène. Et au sein de cette dernière famille, il y a le train 100 % hydrogène (comme en Allemagne, en Italie et au Québec) et le train bi-mode électrique-hydrogène comme en France. De son côté, la SNCF partage le constat que l’hydrogène répond à certains besoins, et que dans d’autres cas c’est l’électrique qui peut être une solution. A chaque cas d’usage son type d’énergie. La session sera donc l’occasion d’échanger sur le Regiolis H2, commandé par plusieurs régions de France. Et que l’on verra en 2025. La région Pays de la Loire est partante pour l’expérimenter.