Le ministre allemand de l’Économie et du Climat, Robert Habeck, et son homologue indien, R. K. Singh, ont signé un accord pour coopérer dans l’hydrogène. Alors qu’ils s’engagent sur la voie de l’indépendance vis-à-vis des carburants russes, les Allemands se sont tournés vers l’importation d’hydrogène vert. Et l’Inde est un partenaire précieux.

En 2021, le Premier ministre indien Narendra Modi a annoncé son intention de faire de l’Inde un « centre mondial » pour l’hydrogène vert. En Allemagne, assurer l’essor de la production et des applications de l’hydrogène vert est devenu l’une des missions de la collègue de M. Habeck, la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock, qui a défendu un concept de « diplomatie de l’hydrogène » parallèlement à des partenariats énergétiques plus approfondis gérés par le ministère des Affaires étrangères et de l’Économie.

L’accord de coopération vise à mettre en place un groupe de travail chargé de promouvoir la création d’un réseau étroit entre le gouvernement, l’industrie et les instituts de recherche des deux pays. En outre, une feuille de route comportant des mesures conjointes spécifiques visant à soutenir la montée en puissance du marché de l’hydrogène vert sera élaborée.

Par ailleurs, le groupe de travail se concentrera également à l’échange de savoir-faire en matière de réglementation de l’hydrogène, de normalisation, de procédures de sécurité et de critères de durabilité — un projet sur lequel l’UE continue également de travailler.