Lorsqu’il est question de mobilité, la promesse écologique de l’hydrogène est belle. Alimenter un véhicule en ne produisant pour seuls « déchets » que de l’eau et un peu de chaleur. Mais l’amont de la filière est-il aussi vertueux ? Camille-Léa Passerin, la directrice du développement de HYSETCO, nous explique comment elle travaille à le devenir.

Dans le contexte de réchauffement climatique anthropique, beaucoup présentent volontiers l’hydrogène comme le combustible de notre avenir. En effet, injecté dans une pile à combustible, il permet de produire une électricité propre. Comprenez, sans émission de gaz à effet de serre. Avec pour seuls « déchets » — des coproduits, presque –, de l’eau et de la chaleur. L’ennui, c’est que l’hydrogène utilisé ne se trouve pas à l’état pur dans la nature. Il faut le fabriquer.